Le 3 juin dernier s’est tenue la table ronde du FIGRA intitulée « Urgence climatique : les journalistes sont-ils à la hauteur ? » Au côté d’un journaliste d’investigation (Martin Boudot), d’une journaliste formatrice (Sophie Roland) et d’une scientifique (Heïdi Sevestre), Claire, présidente de notre association a eu l’opportunité de représenter Climat Médias. Ca a été une occasion de faire entendre notre voix et de défendre une couverture médiatique responsable et engagée des enjeux environnementaux. Notre intervention a suscité des réflexions profondes et a ouvert la voie à de nouvelles perspectives dans la lutte contre le changement climatique.
Un plaidoyer pour une couverture médiatique responsable
Devant 70 journalistes, cette table ronde a été une opportunité pour exprimer notre vision d’une couverture médiatique plus rigoureuse et engagée sur le changement climatique, de souligner l’importance cruciale des médias dans la sensibilisation du public et la promotion de solutions concrètes.
Mettant en lumière les lacunes actuelles, les différents participants ont aussi insisté sur la nécessité urgente de dépasser les simples constatations des conséquences du changement climatique pour s’attaquer aux causes profondes. Claire a enfin plaidé en faveur de la mise en avant des scientifiques et de l’importance de fournir des informations basées sur des faits, tout en évitant les pièges de l’anxiété excessive et de la désinformation.
Des analogies percutantes pour changer les perspectives
A la fameuse question : faut il débattre avec des climatosceptiques? La réponse est sans appel : « est ce que quelqu’un oserait inviter des masculinistes pour parler des féminicides ? Alors pourquoi continuons nous à accorder autant d’attention aux climatosceptiques ? ». Si encore aujourd’hui nous comptons environ 30% de climatosceptiques en France c’est bien parce que les médias présentent le sujet comme étant un débat d’opinions, n’assumant pas pleinement la réalité scientifique.
De la même manière, à la question « est ce que parler du climat rend les journalistes militants? », a été souligné qu’il n´est pas retorqué aux journalistes exposants les faits de feminicides qu´ils soient féministes. Ils exposent des faits. Alors à quoi bon tergiverser ?
L’enjeu a bien été d’inviter les participants à réfléchir à la nécessité de traiter le changement climatique de la même manière, en se concentrant sur les faits scientifiques et en évitant les controverses stériles.
Une voix pour les citoyens
Les citoyens ont un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Claire a rappelé que les médias doivent, entre autre, refléter les préoccupations et les actions des individus qui se mobilisent pour protéger notre planète. Les voix des citoyens engagés doivent être entendues et valorisées dans les reportages, créant ainsi une dynamique de changement et d’inspiration pour un avenir durable.
L’engagement de Climat Médias en action
Notre participation à la table ronde du FIGRA a été un moment fort pour Climat Médias. Nous avons pu partager notre plaidoyer pour une couverture médiatique engagée, mettant en avant les voix des citoyens et insistant sur la nécessité d’une information basée sur des faits scientifiques. Nous restons déterminés à continuer notre lutte pour une meilleure couverture médiatique du changement climatique, car nous croyons fermement que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation du public et la mobilisation de l’action climatique.